La gazette (la gazeuse ?) de Nicole Esterolle
-
Nicole aime l' art, d' un amour juste et qui n' a pas sa langue dans sa poche.
QUAND LIBÉ BALANCE SON ANCIEN PROTÉGÉ
On s’étonne un peu de voir Libération publier cet article sur les « quarante ans d’impunité » du plasticien pédophile Claude Lévèque. On aurait plutôt vu ce gros dossier de 7 pages paraître dans un journal de la droite classique de type Figaro ou Valeurs Actuelles, puisque, osons le dire maintenant, Lévèque est l’excrétion emblématique de 40…
La Gazette de Nicole (lagazettedenicole.art)
On s’étonne un peu de voir Libération publier cet article sur les « quarante ans d’impunité » du plasticien pédophile Claude Lévèque.
On aurait plutôt vu ce gros dossier de 7 pages paraître dans un journal de la droite classique de type Figaro ou Valeurs Actuelles, puisque, osons le dire maintenant, Lévèque est l’excrétion emblématique de 40 ans de « gauchisme culturel » hégémonique. Il est aussi le produit de la vertueuse conjugaison entre la spéculation intellecteelle gauchère et la spéculation financière plutôt droitière.
On s’en étonne aussi parce que pendant ces quarante longues années , Libé et ses comparses bien-pensants, Le Monde, l’Obs, etc. n’ont fait , au contraire, que célébrer les vertus de la star de l’art « contemporain » français, qui avait installé deux gros pneus de tracteurs en haut des escaliers de l’Opéra, qui avait représenté la France à la Biennale de Venise en 2009 et que les MAC et les FRAC s’arrachaient (La même presse avait encensé, quelques années auparavant, les khmers rouges)*
-
Ah la critique de l’art contemporain est t’elle acceptable à gauche ? Le tabou ultime et vaste débat 😉
-
Olivier Quintyn, Valences de l’avant-garde. Essai sur l’avant-garde...
Valences de l’avant-garde est né d’un projet de postface à la Théorie de l’avant-garde de Peter Bürger qu’Olivier Quintyn a publiée en 2013 aux éditions Questions Théoriques, en tant que directeur de la collection Saggio Casino. Les thèses de Bürger ont suscité de vifs débats en Allemagne lors de leur parution en 1974 comme aux États-Unis après leur traduction en 1984. À cet égard, Valences de l’avant-garde a l’intérêt de constituer l’une des premières manifestations d’un tardif « moment fra...
(journals.openedition.org)
Peut-être une autre raison de cette « discrétion extrême de la réception française » (p. 26), tient-elle à la fameuse « querelle » de l’art contemporain des années 1990 qui, par son opposition « théâtralisé[e] » (p. 13) entre « contempteurs réactionnaires et […] thuriféraires naïfs » (p. 53), loin de stimuler la réflexion sur l’art contemporain en France, a plutôt participé d’un « contexte d’érosion des ressources de la critique culturelle »
L’objectif de cette synthèse incisive de la Théorie de l’avant-garde est clair : faire émerger « une théorie critique de l’art contemporain » qui adopte « un point de vue progressiste, et non pas conservateur » (p. 53). -
Olivier Quintyn : Art et avant-garde 1
Conçu à l’origine comme une postface à la traduction française de la Théorie de l’avant-garde de Peter Bürger, ce livre propose de reconstruire le concept d’avant-garde artistique, en l’inscrivant dans une théorie critique de l’art contemporain et de ses institutions, intégrées au capitalisme néolibéral.
À l’opposé d’un certain paradigme post-conceptuel spectaculaire de l’art contemporain, incarné dans les biennales, les foires et les expositions blockbusters (Pierre Huyghe, Anish Kapoor), ces Valences de l’avant-garde esquissent un modèle de critique ou d’analyse transinstitutionnelle où l’art sort délibérément de sa nature instituée pour devenir un laboratoire de formes de critique sociale réinstituante.
-
Dans “L’art et l’argent”, un livre collectif dirigé par Nathalie Quintane et Jean-Pierre Cometti, artistes, étudiant·es en école d’art ou chercheur·euses analysent les liens de plus en plus ténus entre le monde de l’art et les logiques néolibérales.
“La seule alternative à l’art : non pas le refus de l’art, ni l’anti-art, ni la dialectique, fût-elle négative, mais le réinvestissement du politique, abandonné à lui-même et au désert social. Soustraire l’art à l’art et à sa contamination de et par la culture propre à la sphère esthético-marchande.” Ce paragraphe issu du prologue de la réédition augmentée de L’art et l’argent (éd. Amsterdam, première parution en 2017) résume bien le propos de ce livre passionnant dirigé par l’écrivaine et poète Nathalie Quintane et le professeur de philosophie et d’esthétique Jean-Pierre Cometti
Introduction de dynamiques managériales dans le monde de la culture, spéculation sur les œuvres d’art, liens de plus en plus étroits entre le marché de l’art et celui du luxe… L’art et l’argent retrace en neuf contributions...
-